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MARS/AVRIL 2007 / PRINTEMPS AUTOUR D'ALES
19 mars 2007

ESCALE A MARSEILLE

 

Une escale à Marseille qui commence par le jardin disparu de notre enfance à Rabat,

peint par une amie de la famille, une parente : Gilberte SCHMITT.

 

 

Nous en avons parlé de ce jardin disparu, pendant ces 2 jours d'escale à Marseille,

de ses arbres, de nos jeux, de nos cabanes, des oiseaux, de nos rêves d'enfants....

 

 

 

 

 

Pour celui qui arrive par la mer, Marseille c'est d'abord son phare, le Planier,

et puis Notre Dame de la Garde, la Bonne Mère...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mon frère chenapan Hubert (avec sa femme Véronique), il est comme moi, toujours un regard tourné vers la mer.

Promenade obligée vers les calanques, les Goudes, Callelongue, aux portes de Marseille...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Petit tour au Bar de la Grotte.

Au delà, plus de route, un sentier de pierre et une magnifique promenade jusqu'à Cassis.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous étions déjà venus ici avec Maman pour mon inscription à l'Ecole de la Marine Marchande,

et pour essayer une combinaison sous-marine qu'elle m'avait offert pour fêter ma réussite au Bac.

J'avais donc pris tout mon matériel, et comme d'habitude, je n'ai pas su résister à une eau si limpide.

Comme d'habitude, me voilà pris par ma chasse, je ne tiens plus compte du temps, ni de Maman qui m'attend,

qui me perd de vue quand je disparais derrière l'île d'où je tarde à revenir...

Comme d'habitude, Maman me croit noyé, pleure, et sèche rapidement ses larmes quand je réapparais,

masquant toute son angoisse quand je la retrouve sur les rochers...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le temps s'est arrêté à la calanque des Goudes, les YACHTS n'ont pas pris une ride...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On vient de prendre un petit café à la pizza chez Dédé, pieds dans l'eau...

 

 

 

 

 

 

Un bateau de pierre au coucher du soleil...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je ne suis pas le seul à photographier le soleil.

 

 

 

 

 

En attente du chauffeur-photographe dans la safrane ministérielle...

 

 

 

 

 

 

C'est la Saint Patrick ce samedi soir à Marseille et tout autour du Vieux-Port.

On tente en vain une percée dans les tavernes, c'est plus mouvementé qu'une grosse mêlée du tournoi des 6 nations,

impossible d'arriver jusqu'au comptoir, malgré notre taille... Quelle ambiance, je ne reconnais pas Marseille,

la ville a pris un sacré coup de jeune, le Vieux Port se fait coquet et accueillant.

On finit par battre en retraite dans un super chouette restau à la cuisine très fine et au vin divin...

 

 

 

 

 

Dans la rue c'est la fête, on se dit bonjour en se croisant...

 

 

 

 

 

Retour au nid, Butte des Carmes, au dessus du Vieux Port...

 

 

 

 

 

Salut Thomas...

 

 

 

 

 

Dimanche matin,  j'ouvre mes rideaux sur Notre Dame, salut la Bonne Mère...

 

 

 

 

 

Il y a les fausses légendes qui racontent que la plus grosse sardine de la planète a bouché l'entrée du Vieux Port...

Et les vraies : la plus petite compagnie mondiale de Ferry-Boat est Marseillaise :

2 mn de traversée pour se rendre de l'Hôtel de Ville à la Criée...

 

 

 

 

 

Le Vieux Port est immuable : les passants, les poissonniers, la verve, la musique, la lumière,

un agent du kgb, les bateaux, deux frères chenapans...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voila le genre de bateau que j'aime, en bois, avec un pont en teck, plat,

où on peut s'allonger ailleurs que sur une courbe, une bosse, une drisse ou un winch...

 

 

 

 

 

Hasard d'une rencontre : Fany nous raconte sa vie de basque-marseillaise née à Sète :

elle nous explique que si on ne la trouve pas au pied du Fort Saint Jean en train de se baigner,

c'est qu'elle chante tout au bout du Vieux Port, tous les jours sauf demain à cause du Mistral qui est annoncé.

Et comme d'habitude, le séducteur, c'est mon frère : sacré chenapan qui pose pour l'éternité...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Marseille, ville de légende... Ce ne sont pas vos 2 chenapans qui ont écrit cela, promis juré.

Mon papa m'a appris à ne jamais parler de politique,

ce qui ne m'empêche pas de vous assurer que j'ai le coeur à gauche,

et la tête à droite, suite à une scoliose mal soignée...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

De retour au nid, je suis persuadé que ce sont mes cheveux fous qui m'ont empêché de séduire Fany :

Véro se délecte de mettre un peu d'ordre dans tout cela. Merci Véro.

Moi je suis toujours un peu inquiet quand on me coupe les tifs : la force des lions est dans leur crinière...

et voilà jetés à terre ces cheveux qui ont dompté my sweet Ginet...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Thomas a 20 ans comme mon Seb, et comme mon Seb, il se coupe les cheveux exclusivement lui-même,

à la tondeuse, je suis admiratif, mais je préfère la main certainement plus légère de sa mère...

 

 

 

 

 

On attend Béatrice et Stéphane, et Nicolas le fils aîné d'Hubert.

On va nous confondre si cela continue : cheveux courts, chemise bleue-pâle...

 

 

 

 

 

Béatrice et Stéphane, des rêves de bateaux plein la tête (ils en ont déja eu 7...)

 

 

 

 

 

Salut Nicolas...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après le repas ce Dimanche,

on file rejoindre Jean-François sur son voilier au Vieux Port...

 

 

 

 

 

 

Dehors, le mistral est frais, mais à l'intérieur, le café est chaud,

pas autant que l'eau de vie de poire qui a la moitié de notre âge

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Béatrice et Stéphane nous invitent à boire un café chez eux du côté de la rue Paradis.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On rentre à pied jusqu'au nid de la Butte des Carmes, sous les lumières bienveillantes de la Bonne Mère.

Dernier repas avant de prendre la route du retour. Véro nous laisse manger entre hommes,

fait crépiter le flash une dernière fois... Et se cache encore une fois pour échapper à l'objectif...

Il faut ruser pour avoir une photo de Véro. On s'embrasse, on se sépare, toutes les belles histoires ont une fin.

Merci Véro, merci mon frère, à bientôt du côté de la Luquette.

 

 

 

 

 

 

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